Je ne suis pas un photographe forestier, ce qui en fait un sujet parfait pour un nouveau projet. Bien sûr, j’ai pris des photos d’arbres et j’ai pris des photos de bois. Mais je ne peux pas dire que je l’ai jamais fait avec autre chose qu’une sorte de naïveté. J’ai toujours eu du mal avec la complexité des scènes boisées – le chaos des branches qui se chevauchent et le désordre général de tout cela.
L’automne dernier, j’ai donc pris la décision consciente d’améliorer mes photographies forestières. J’ai fait plusieurs voyages en forêt dans et autour du Peak District et j’ai assisté à quelques événements RPS Talk-Walk-Talk sur la photographie forestière. J’ai visionné des dizaines de tutoriels sur YouTube et dans le Club 617 et j’ai passé du temps à regarder les images des photographes forestiers que j’admire. Sur la base de ces ressources et de mon expérience dans les bois, voici quelques notes que j’ai prises. Je l’ai utilisé comme liste de rappels sur les choses auxquelles je devrais faire attention lorsque je suis dans les bois.
Note: Les photographies de cet article sont un mélange d’images qui illustrent mes notes et d’autres que j’aime juste, donc chaque image peut ne pas correspondre directement au texte qui l’accompagne.
Composez le cadre pour éviter le ciel
L’un des pièges les plus courants en photographie forestière est d’inclure trop de ciel dans le cadre. Les cieux peuvent être lumineux et détourner souvent l’attention du sujet principal, détournant ainsi le regard du spectateur de la forêt. En règle générale, essayez d’exclure le ciel de vos images, notamment en haut et sur les bords de votre composition. Cela permet de maintenir l’accent sur la forêt elle-même, permettant aux textures et aux détails naturels d’occuper le devant de la scène. Si le ciel est inévitable, essayez de minimiser son impact ou utilisez-le de manière plus intentionnelle dans le cadre de la composition.
OM Systems OM-1 Mark II avec objectif Lumix 35-100 f/2.8 à 56 mm. 1/60s, f/2,8 ISO 200. Polariseur. Droits d’auteur David Travis
Explorez la forêt
Passez du temps à explorer les bois chaque fois que vous en avez l’occasion. Cette exploration initiale consiste à trouver des compositions qui brilleront lorsque la lumière et les conditions seront idéales. Promenez-vous, regardez la scène sous différents angles et identifiez les endroits potentiels où vous pouvez installer votre trépied. Considérez cela comme une pré-visualisation de vos photos : savoir exactement où placer votre appareil photo lorsque les conditions sont réunies augmentera vos chances d’obtenir la photo souhaitée.
OM Systems OM-1 Mark II avec objectif Olympus 40-150 f/2.8 à 79 mm. 0,6s, f/8,0 ISO 200. Polariseur.
Photographiez la forêt, pas les arbres
Lorsque l’on photographie des forêts, il est facile de se laisser entraîner à essayer d’insérer des arbres entiers dans le cadre. Mais pour créer des images convaincantes, déplacez votre attention des arbres individuels vers la forêt dans son ensemble. Recherchez des formes, des motifs et des rythmes dans la scène et visez à obtenir une sensation de fluidité et d’équilibre.
Ne vous souciez pas de capturer chaque détail d’un arbre ; concentrez-vous plutôt sur la façon dont des éléments tels que les branches, les feuilles et les troncs interagissent dans un environnement plus large. Si vous êtes sur un portrait d’arbre, alors capturez l’arbre entier, mais sinon, embrassez le chaos de la forêt et concentrez-vous sur ses qualités abstraites.
OM Systems OM-5 avec objectif Olympus 12-40 f/2.8 à 40 mm. 1/160ss, f/2.8 ISO 200. Polariseur. Droits d’auteur David Travis
Photographier le chaos
Parfois, vous aurez peut-être envie de photographier une scène folle avec des branches qui se chevauchent et/ou avec une explosion de couleurs parce que vous êtes attiré par les couleurs, les formes et les textures. Une solution qui fonctionne parfois consiste à composer l’image à huis clos sous forme de carré (format 1:1).
Un format carré peut souvent contenir de la complexité. L’essentiel n’est pas de forcer un format carré, mais de l’utiliser lorsqu’il met en valeur l’image. Assurez-vous simplement que l’image repose sur une base solide (par exemple le sol en bois) et faites attention aux coins.
OM Systems OM-1 Mark II avec objectif Lumix 35-100 f/2.8 à 42 mm. 1/100s, f/5.6 ISO 5000. Polariseur.
Raconter une histoire
Une superbe photographie de forêt raconte souvent une histoire. Imaginez les arbres comme des personnages dans un récit : peut-être qu’un arbre semble en protéger un autre, ou qu’un groupe d’arbres apparaît comme une famille très unie. Peut-être qu’une branche tordue ressemble au bras d’un danseur en pleine pose, ou qu’un tronc penché suggère un arbre pris en pleine chute. Utilisez ces repères visuels pour créer un récit, puis laissez cette histoire guider votre composition.
Excluez impitoyablement les éléments qui ne contribuent pas à l’histoire que vous racontez. Concentrez-vous sur les formes, les motifs ou les couleurs qui traduisent le mieux le récit et rappelez-vous que parfois, une histoire peut être racontée sans inclure l’arbre entier.
La robe de mariée. Je l’ai pris au début de l’automne. Cette branche s’était cassée sur un bouleau et les feuilles commençaient à changer de couleur bien avant celles des bouleaux intacts. J’ai photographié cette scène pour la première fois lors d’une promenade avec un chien. Je suis retourné le photographier à nouveau avec mon trépied mais je n’ai pas pu améliorer cette version. L’exposition spectaculaire m’a rappelé la traîne d’une robe de mariée.
Souci du détail
La différence entre une bonne photographie de forêt et une bonne photographie réside dans l’attention portée aux détails. Une fois que vous avez trouvé la composition, assurez-vous d’avoir également pris en compte chaque centimètre carré de la photo. Le photographe Hans Strand parle de « mettre quatre coins dans le paysage ». Avec les forêts, il essaie de trouver de courtes diagonales pointant vers un ou plusieurs coins. Il estime que cela contribue à ancrer la composition, comme les fils d’une toile d’araignée.
OM Systems OM-1 Mark II avec objectif Olympus 12-40 f/2.8 à 38 mm. 1/100s, f/4.0 ISO 500. Polariseur.
Cherchez la séparation
La photographie forestière peut souvent paraître encombrée en raison de la nature dense des arbres et des branches. Pour créer une image plus nette et plus percutante, recherchez des moyens de séparer les éléments dans le cadre. Évitez les chevauchements en veillant à ce que les arbres du premier plan n’interfèrent pas avec ceux de l’arrière-plan.
Déplacez la position de votre caméra vers la gauche ou la droite, vers le haut ou vers le bas, pour donner à chaque élément sa propre marge de manœuvre. Cette séparation permet de définir les composants individuels de la scène, ajoutant de la profondeur à l’image et facilitant la navigation du spectateur. Dans le même temps, n’oubliez pas que la nature chaotique de la forêt est un sujet intéressant en soi et que les éléments qui se chevauchent peuvent créer des motifs et des rythmes visuels intéressants.
OM Systems OM-1 Mark II avec objectif Olympus 40-150 f/2.8 à 97 mm. 1/30s, f/4.0 ISO 200. Polariseur.
Recherchez les images dans l’image
Les forêts regorgent de joyaux cachés : de petites compositions au sein d’une scène plus vaste qui peuvent constituer des points focaux intéressants. Recherchez des branches qui croisent des troncs ou des espaces entre des arbres qui créent des cadres naturels au sein de votre composition.
Considérez les branches et les brindilles comme le fil d’un vitrail, guidant l’œil du spectateur vers les « images dans l’image ». Ces sous-cadres et vignettes ajoutent des couches d’intérêt à votre photo, donnant aux spectateurs la possibilité de découvrir des « œufs de Pâques » en explorant votre image. L’utilisation de focales plus longues peut aider ici.
OM Systems OM-1 Mark II avec objectif Lumix 35-100 f/2.8 à 66 mm. 1/100s, f/5.6 ISO 6400. Polariseur.
Connectez les branches
Pour créer une impression de fluidité dans vos photographies forestières, essayez de relier les branches de différents arbres au sein de votre composition. Positionnez-vous de manière à ce que les branches semblent « se tenir la main », formant des liens visuels qui guident l’œil du spectateur autour de l’image.
Cette connexion peut créer un rythme, presque comme une danse des arbres, qui peut rendre votre composition cohérente et dynamique. Cela encourage les spectateurs à passer plus de temps à explorer la photographie, tandis que leurs yeux suivent les chemins naturels créés par ces connexions.
OM Systems OM-1 Mark II avec objectif Olympus 12-40 f/2.8 à 40 mm. 1/100s, f/4.0 ISO 400. Polariseur.
Centrer la lumière
Faites attention à la façon dont la lumière interagit avec votre scène. S’il y a une zone lumineuse, comme une clairière ensoleillée ou un rayon de lumière traversant la canopée, pensez à la placer au centre de votre composition. Centrer la lumière peut agir comme un point d’ancrage visuel, attirant l’attention du spectateur et créant un point focal dans votre image.
OM Systems OM-1 Mark II avec objectif Olympus 12-40 f/2.8 à 30 mm. 1/100s, f/4.0 ISO 400. Polariseur.
Penchez-vous sur les conditions
La photographie en forêt ne se limite pas aux jours où le temps est parfait ; vous pouvez créer des images convaincantes dans toutes les conditions. Il est vrai que le brouillard, la brume et la pluie sont souvent idéaux car ils ajoutent de la profondeur et aident à séparer les éléments de la scène. Cependant, si vous ne bénéficiez pas de telles conditions, demandez-vous ce que la forêt vous offre à ce moment-là.
Est-ce que la lumière du soleil tachetée crée des ombres intéressantes ? Ou des conditions douces et couvertes qui compléteraient les vues rapprochées ? Utilisez ces conditions à votre avantage. Si les conditions ne sont pas viables, considérez cela comme une opportunité de reconnaissance lorsque le temps sera plus favorable. N’oubliez pas que chaque visite est l’occasion d’apprendre comment le lieu souhaite être photographié.
Conclusion
J’en suis encore à la version 1.0 de Woodland Photographer, mais c’est une nette amélioration par rapport à ce que j’étais il y a un an. À l’époque, je me sentais dépassé par la complexité des scènes forestières. Maintenant, j’ai commencé à voir des motifs et à expérimenter la composition d’une manière que je n’avais jamais vue auparavant.
Si vous vous sentez tout aussi intimidé, je vous encourage à adapter l’une de ces idées qui vous intéresse. N’oubliez pas que chaque forêt a sa propre personnalité et qu’une partie du plaisir consiste à découvrir comment la capturer avec votre appareil photo.
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